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Dotation de fonctionnement des Lycées : La Région a décidé de faire des économies sur le dos des lycées, socialistes et communistes votent contre !

En séance de ce jour, les Conseillers régionaux socialistes et communistes ont, pour la première fois depuis les dernières élections, décidé de voter contre le budget dédié aux dotations de fonctionnement des Lycées publics, en raison des baisses de crédits régionaux.


Comme Sarah Kerrich l’a souligné, les montants proposés sont en baisse de 16 millions d’euros par rapport à 2024, après une hausse des tarifs de cantine déjà dénoncée en juin, et au prétexte d’une stagnation des coûts « qui n’équivaut pas à une baisse ».


« En réalité, c'est bien une économie sur le fonctionnement de nos lycées publics » alors que « la Région devrait maintenir l'effort qui avait été consenti les années précédentes. »


« Des remontées nous ont été faites et nous inquiètent :  la volonté de la Région de leur demander de s'auto-financer en louant par exemple leurs salles de classes pour des prestations privées. »


L’élue de s’interroger : « Après le Département du Nord, qui fait des économies en supprimant les sorties au cinéma des collégiens, serait-ce au tour de la Région Hauts-de-France de mettre au dernier rang de ses priorités sa compétence lycées ? Rappelons qu'en parallèle, la Région octroie plus de 10 millions d'euros de subvention facultative aux lycées privées. »


Marie-Ange Layer rappela quant à elle les alertes lancées l’an dernier, à l’occasion du débat sur la dotation de fonctionnement 2024 : les baisses de dotation ont pour conséquence « la baisse qualitative des services rendus aux élèves, vie pédagogique et vie de l’élève. Dès 2024 nous avons alerté sur le fait que des sorties pédagogiques ne pouvaient plus se faire dans certains établissements. »


« Entre Etat démissionnaire et dialogue de gestion, les responsables d’établissement ont peu de latitude pour faire plus. »


Au final, les élus du groupe ont donc collectivement voté contre ces dotations, d’autant que la majorité régionale rejetait les deux amendements proposés – intégrer les indicateurs de positionnement social dans le calcul des DGF et procéder à un audit énergétique, puis un plan de rénovation, afin de diminuer les factures énergétiques.

 
 
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