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Arcelor Mittal : après le choc, agir !

Nous avons appris hier avec consternation l’annonce par Arcelor Mittal de la suppression de plus de 600 emplois en France, dont 177 sur le seul site de Grande-Synthe, et d’autres dans la région notamment à Mardyck, Montataire, Desvres, et sur le reste du territoire national à Florange, Basse Indre, Mouzon. 


Nous tenons à assurer les salariés concernés, ainsi que leurs familles, de notre total soutien. 


Dès le 14 novembre, les rencontres se sont succédées avec notre groupe régional, délégations, piquet de grève, meetings. Les salariés pressentaient les suppressions d'emplois ainsi que l'abandon de la filière à terme ; une première motion de soutien a été proposée à l'exécutif régional le 21 novembre. 


Le 23 novembre dernier, à Dunkerque aux côtés du député Julien Gokel, nous avions déjà alerté contre l’annonce par le groupe de l’abandon du projet de fabrication d’acier « vert » alors que Mittal, bien que subventionné pour cela par l'Etat, produit de l'acier vert notamment au Brésil. 


Nous nous sommes également mobilisés à plusieurs reprises auprès des syndicats, notamment lors d’une réunion publique organisée le 23 janvier en présence de Fabien Roussel et des élus de toute la gauche et des écologistes et plus récemment, lors d'une grande réunion à Dunkerque le 19 mars autour de Sophie Binet et des représentants syndicaux. 


En séance plénière du Conseil Régional, le 21 mars, nous sommes de nouveau intervenus en ce sens à l’occasion du vote d’une motion proposée par le CESER, et avons appelé à une intervention politique motivée par le risque que des entreprises reportent leurs projets d’investissements ou leurs embauches, voire suppriment des emplois. 


Aujourd’hui, nous voici confrontés à une annonce qui vient assombrir le tableau du renouveau industriel du Dunkerquois et de notre région et jeter des centaines de familles dans l’incertitude. 


Nous sommes évidemment à leurs côtés, comme nous avons soutenu les salariés de Metex, Belin Lu, Auchan, Prysmian Draka, Valdunes Tereos ... 


Mais au-delà, nous continuons de réclamer du Gouvernement la mise en place d’une véritable politique de ré-industrialisation pour notre pays, comme nous l’avions fait pour le Calaisis, et de l’exécutif régional qu’il mobilise tous les leviers disponibles pour la transition vers une sidérurgie décarbonée. Nous estimons que l'Etat ne doit pas se dérober à ses responsabilités : qu'il prenne les mesures nécessaires et renationalise cette filière hautement stratégique.

 
 
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